Le mot Noël est attesté
dès le XIIe siècle . D'après le Trésor de la langue
française informatisé , ses deux plus anciennes occurrences
connues se trouvent, l'une (Noel) dans le Comput de Philippe
de Thaon, daté de 1113 ou 1119 ; et l'autre (Naël)
dans le Voyage de saint Brendan de Benedeit, daté du premier
quart du XIIe siècle.
Le mot Noël partage la
même étymologie que le terme équivalent dans la plupart des grandes langues
romanes (italien natale ; occitan nadal, nadau ; catalan nadal ; portugais natal)Notes 1,
ainsi qu'avec les langues celtiques, à savoir, l'adjectif latin natalis signifiant « de
naissance, relatif à la naissance » (de natus « né »), d'abord
associé au mot latin dies « jour » dans la locution natalis dies « jour de
naissance » réduite à natalis par substantivation de cet adjectif en [natále(m)], utilisé
en latin ecclésiastique pour désigner la Nativité du Christ.
Ensuite [natále(m)] va
subir une évolution phonétique avec la chute du [e] final, l'allongement et la
palatalisation du [a] tonique non entravé, puis lénition (sonorisation)
en [d] du [t] intervocalique (d’où le provençal Nadal), fricatisation en
[đ] puis amuïssement, donnant la forme Nael. Dans cette position
le [a] prétonique aurait dû s’affaiblir en e muet mais, dans un mot du
vocabulaire religieux, soumis à des influences savantes, il y a eu effort pour
le maintenir et, par dissimilation, il a abouti à [o]. Autrement dit, l’o
de Noel, en face de Nael, est lié à la dissimilation des deux a
de natal- , d'abord devenu *nadal (cf. occitan Nadau,
Nadal, catalan Nadal « Noël »), ensuite *nathal, puis *naal, après la
lénition de la consonne intervocalique [t], qui s'est finalement totalement
amuïe en langue d’oïl27 (tout comme dans NATIVU > naïf,
doublet de natif, emprunt savant, également MUTARE > muer,
dérivé savant mutation, MATURU> mûr, savant mature, etc.).
Il existe un cas parallèle jusqu'au stade du moyen français, à savoir
celui du verbe noer signifiant « nager ». Dans la plupart des
langues romanes, le latin natare (cf. natation) a donné
l'espagnol, catalan et portugais nadar « nager », etc., alors
qu'une forme notare a donné l'ancien français noer
« nager » (morvandiau nouer, normand occidental nouer
cf. Nouel « Noël »).
C'est la seule étymologie
admise aujourd'hui par les linguistes et les lexicographes.
En français standard, Noël se prononce prononcé en français : [nɔɛl] et le tréma
sur le e : ë, apparu en 1718, note la diérèse .
Les prononciations dialectales prononcé en français : [nwεl] et prononcé
en français : [nwal] sont
attestées.
Nom proper de la fête chrétienne de la nativité du Christ, Noël
prend une majuscule à l'initiale, majuscule qu'il conserve au pluriel . Le substantif Noël est masculin , ; mais,
probablement par ellipse de fête de, il est féminin
lorsqu'il est employé avec l'article défini singulier : la,
et sans épithète ni complément.
Les langues germaniques
recourent à divers étymons pour désigner cette fête. L'anglais Christmas remonte à un vieil anglais
attesté tardivement crīstes mæsse, l'ancien anglais mæsse ayant
selon le site Oxford living Dictionaries édité par Oxford University Press sens de « célébration ». En allemand, Noël se dit Weihnachten et repose sur un ancien datif
pluriel dans l'expression en vieux haut allemand ze wîhen nachten « dans les nuits
sacrées », d'où wîhennachten > Weihnachten qui date de l'époque du
paganisme germanique, où l'on organisait des fêtes sacrées les nuits d'hiver
autour du solstice. On trouve cette même transposition d'une fête
païenne à une fête chrétienne chez les peuples scandinaves dans le terme qui
signifie Noël : islandais jól, norvégien, suédois, danois jul.
Le même étymon proto-germanique *jehwlą a donné le vieil anglais ġeohol,
ġēol, d'où l'anglais yule. L'ancien français jolif « gai,
joyeux, plaisant, sensuel, élégant »> joli représente un dérivé
de jól à l'aide du suffixe -if.
De sorte que, même si
l'origine ultime du mot français Noël est effectivement liée au concept
de la « renaissance » du soleil lors du solstice d'hiver, cette
étymologie n'est due ni au celtique, ni au germanique, mais bien au latin. Elle
provient sans doute de la fête de la Nativité du Christ, dans laquelle le natalis lié au culte romain du Sol Invictus (la fête
officielle du dies natalis solis invicti, « jour de la naissance du soleil invaincu ») est extrait de son
contexte païen pour prendre une signification chrétienne.
(wikipedia)
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Je kunt wel merken dat Barend niet van de straat komt.
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